Depuis dimanche soir, notre Libellule combat une infection, mais quoi ?
Ca reste un grand mistère.
Une fièvre entre 39.6°C (au plus haut) et 38,5°C, depuis dimanche. Une petite puce qui pleure dès qu'on la touche, l'apparition de reflux qui semblent la faire souffir et des biberons qui ne descendent pas (max 100ml).
Que nous couve notre Libellule ?
Les résultats de l'analyses d'urine sont revenus Négatifs ! Soulagement mélée d'intérrogation mais qu'est-ce qu'elle a ?
On penche plus pour la 6 ème maladie, comprenez la Roséole, qui donne 3 jours de forte fièvre puis plus rien et l'apparition de boutons rouges sur les corps. Boutons qui repartiront aussi vite qu'ils sont apparues.
Depuis hier, la puce semble ne plus avoir de fièvre ce qui me rassure beaucoup car la pauvre poupette n'allait vraiment pas bien. Mais pas d'apparition de boutons !?
La fièvre partie, notre Libellule reste toujours pas bien...
Elle gémit lorsqu'elle mange, mange toujours aussi peu et, des fois, est prise de crise de larmes. Ces crises fendent mon coeur de maman. Je culpabilise beaucoup de ne pouvoir être à ses côtés vu que j'ai repris le travail par chance ma mère veille sur elle avec toute la tendresse et l'amour d'une grand mère.
Comme son frère est intolérent aux proteines de lait de vache et qu'on a dû le nourrire jusqu'à ses 15 mois avec du lait maternisé "hypoallergénique" (H.A), nous avons émis l'hypothèse que la puce avait du mal à digérer le lait maternisé "classique".
Depuis que j'ai repris le travail, il m'est casi impossible de tirer mon lait ! Donc la journée la puce se retrouve avec des biberons de lait maternisé. Vu que ça ne faisait que 6 jours que j'avais repris le travail quand la fièvre est apparue, peut être qu'elle a dû mal à digérer ce lait qui n'est pas "spécifiquement" adapté à ses besoins ?
Toujours est-il que de la voir se tortiller à chaque biberon, diminuant le volume de lait ingéré, nous avons opté pour essayer le lait HA avec elle ! Et bien essai peu "miraculeux" la puce souffre toujours....
Je sais que vous pensez "et bien donne lui que TON lait".
Je suis 100% d'accord avec vous mais voilà avec les patients à m'occuper, je ne trouve pas le temps de tirer mon lait. Donc dès que je rentre à la maison elle a mes nénés à VOLONTE mais en attendant que je finisse mon mois de préavis, la journée c'est biberon de lait maternisé.
Hier soir après une forte crise de larmes où rien ne la soulageait, même pas mon sein, ma mère lui a fait une infusion de Thym (remède de grand-mère qui a toujours marché chez nous quand on avait des gastro...). Miracle en vu ?
Le Thym :- Toux quinteuse,
- Infections pulmonaires,
- Infections intestinales,
- Vers intestinaux,
- Préventions des récidives d'herpès et de zona.
En infusion : Porter l'eau à ébulition et y déposer une poignée de thym, laisser infuser 3 minutes (après l'infusion devient vite amer !) rajouter 1 cuil. à café du miel.
Usages :"
Les feuilles de Thym sont riches en huile essentielle dont les propriétés sont mises à profit en phytothérapie. Elle est très antiseptique et utilisée à ce titre pour soigner les infections pulmonaires. Elle est spasmolytique et calme les toux quinteuses de la coqueluche et de l'emphysème. Elle est active sur la rhinorrhée car elle diminue les sécrétions nasales. Mise à part son activité pulmonaire, le thym s'utilise aussi pour les problèmes intestinaux il soigne les ballonnements et l’aérophagie en association avec le charbon végétal. Son action antiseptique s'exerce également sur le système digestif et notamment en cas de diarrhée. Il s’ajoute une action vermifuge. Le thym a des vertus stimulantes et antivirales et peut à ce titre être utilisé pour prévenir les récidives d'herpès ou de zona. "
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Vous l'aurez compris si on a mal au ventre le thym fait des miracles ! Dans un biberon avec du miel, notre fille a bien bu son infusion (alors qu'elle pleurait pour le sein ou un biberon de lait !) et c'est calmée, s'endormant dans mes bras.
Je connaissais les vertues de l'infusion de verveine sur moi lorsque je commence à me sentir malade (comme disait ma mère "ça passe ou ça repasse si tu es bien malade" et ça c'est toujours confirmé), les infusions de thym lorsque j'ai la nausée marchées également maintenant je peux dire que l'infusion de thym réussie aussi à notre fille. Elle a calmé ses spasmes gastriques, l'a aidé à évacuer ses gazs (qui la font souffrir et se tordre en deux) et doivent sûrement aseptiser son intestin et lutter ainsi contre le virus qui l'embête depuis dimanche soir.
En se renseignant hier soir sur les plantes aux bienfaits gastriques, nous avons choisi de coupler les bienfaits du thym avec celui du Romarin (plus spécifique que le thym dans les infections gastriques).
Le Romarin : - Ballonements et douleurs abdominales associées
- Bronchite
-Toux spasmotique
- Adjuvant du traitement de fond de l'asthme
Usages :"Les feuilles de romarin renferment une huile essentielle à laquelle il doit ses propriétés intéressantes sur le système digestif. Le romarin stimule le fonctionnement de la vésicule biliaire. Il est indiqué à ce titre dans l'insuffisance hépatique et en cas d'inflammation chronique de la vésicule. Il agit sur les fermentations intestinales et sur les douleurs abdominales qu'elles entraînent en calmant les spasmes d'origine digestive par son action spasmolytique sur les intestins et l'estomac. Par son effet relaxant sur les muscles lisses du système respiratoire. il calme aussi la toux et contribue au confort de l'asthmatique. Il s'utilise pour soigner les bronchites grâce a son huile essentielle antiseptique. "
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La prochaine infusion sera donc de thym et de romarin pour soigner notre puce.
Ingrédient : 
