de Jonathan SAFRAN FOER
Voilà un livre que j'ai découvert via un blog, et qui depuis m'attend tous les soirs sur ma table de chevet ou m'accompagne dans notre jardin les après-midi de soleil.
Cela va bientôt faire 3 semaines, que je ne mange plus de viande. Bien avant que j'achète ce livre d'ailleurs. Pourquoi ??? Je ne suis pas encore prête à vous livrer ici mon cheminement tout personnel, toujours est-il que depuis que je ne mange plus de viande (et OUI le poisson c'est aussi de la viande) je me porte mieux que ce soit dans mon corps mais également dans ma tête. Et rassurez-vous je ne manque pas de protéines, mon alimentation reste équilibrée !
Ce livre n'est absolument pas un traité pro-végétarisme, ce serait réduire le talent de Jonathan Safran Foer à bien peu de chose. C'est un livre brillant, très travaillé, avec ce style si singulier de l'auteur à la fois incisif et subtile, drôle et tragique, tout le talent de sa plume est là. L'auteur qui s'est extrêmement bien documenté pour l'écrire n'en fait pourtant pas un documentaire, partant de ses souvenirs, il apporte une touche de philosophie, d'histoire en narrant sa propre histoire, tel un héritage pour son fils.
Ce qui me touche dans ce livre c'est qu'il nous laisse propre chef de nos décisions, loin du récit culpabilisant ou moralisateur. Que l'on soit végétarien, végétalien, carnivore, omnivore, piscivore, et j'en passe, de son histoire il essaye de nous faire réfléchir sur notre rapport à la nourriture et aux animaux, en passant bien évidement sur notre consommation de viande et produits animaux.
J'aime son humour, sa manière de nous emmener dans ses découvertes, le fait que j'apprends qu'en Amérique les animaux d'élevages sont nourrit entre autres de reste de chiens et chats. D'apprendre tant de chose sur notre rapport avec les animaux, pourquoi sommes nous ulcérés à l'idée de manger notre chien en France alors que nous mangeons nos chevaux chose complètement exubérant pour tant d'autres populations dans le monde. Notre rapport à l'alimentation est donc en partie un héritage culturel mais également familial.
Ce livre est vif, incisif et pourtant rempli d'humour. Bien que la réalité sur notre manière industrielle d'élever les animaux, qui sont destiné à à la consommation, soit horrible, il est évident que tout lecteur intelligent à la fin de se livre ne peut que changer sa manière de consommer la nourriture animale. Non pas en devenant obligatoirement végétarien (loin de là le désir de l'auteur ), mais ce livre amène je pense à une prise de conscience de nos habitudes alimentaires, de nos comportements face aux espèces animales et surtout de notre manière de consommer en générale.
Il va de soit qu'après une telle lecture vous allez vous tourner d'avantage vers un poulet élevé en plein air avec son bec (voir labellisé issu de l'agriculture biologique) que vers votre poulet habituel qui n'a connu que la batterie, les taules d'acier sous ses pieds , les piqûres d'hormones et d'antibiotiques et à qui on a coupé le bec pour éviter de blesser ses "collègues" de batterie. Tout simplement vers une consommation plus éclairée et responsable.
On peut continuer à manger de la viande tout en respectant l'animal, le végétarisme n'est pas une obligation loin de là, tout régime alimentaire reste une décision personnel, porté par des désirs, des convictions, une histoire qui nous sont propres et à ce titre doivent être respectée comme une dimension sacrée de l'individu.
Prendre conscience de ce qu'on a dans son assiette est aussi un pas vers l'éducation que nous devrions transmettre aux générations futures. Nous sommes tellement habitué à acheter et consommer sans se poser la question mais d'où ça vient ? Et ce constat vaut pour l'alimentation comme pour le textile, l'ameublement etc... Instruire nos enfants sur les origines de toutes choses, c'est la armer pour le futur, l'ignorance est la plaie de toutes civilisations qui voudrait grandir.
Cela va bientôt faire 3 semaines, que je ne mange plus de viande. Bien avant que j'achète ce livre d'ailleurs. Pourquoi ??? Je ne suis pas encore prête à vous livrer ici mon cheminement tout personnel, toujours est-il que depuis que je ne mange plus de viande (et OUI le poisson c'est aussi de la viande) je me porte mieux que ce soit dans mon corps mais également dans ma tête. Et rassurez-vous je ne manque pas de protéines, mon alimentation reste équilibrée !
Mais revenons à ce livre qui me tient compagnie en ce moment :
Ce livre n'est absolument pas un traité pro-végétarisme, ce serait réduire le talent de Jonathan Safran Foer à bien peu de chose. C'est un livre brillant, très travaillé, avec ce style si singulier de l'auteur à la fois incisif et subtile, drôle et tragique, tout le talent de sa plume est là. L'auteur qui s'est extrêmement bien documenté pour l'écrire n'en fait pourtant pas un documentaire, partant de ses souvenirs, il apporte une touche de philosophie, d'histoire en narrant sa propre histoire, tel un héritage pour son fils.
Ce qui me touche dans ce livre c'est qu'il nous laisse propre chef de nos décisions, loin du récit culpabilisant ou moralisateur. Que l'on soit végétarien, végétalien, carnivore, omnivore, piscivore, et j'en passe, de son histoire il essaye de nous faire réfléchir sur notre rapport à la nourriture et aux animaux, en passant bien évidement sur notre consommation de viande et produits animaux.
J'aime son humour, sa manière de nous emmener dans ses découvertes, le fait que j'apprends qu'en Amérique les animaux d'élevages sont nourrit entre autres de reste de chiens et chats. D'apprendre tant de chose sur notre rapport avec les animaux, pourquoi sommes nous ulcérés à l'idée de manger notre chien en France alors que nous mangeons nos chevaux chose complètement exubérant pour tant d'autres populations dans le monde. Notre rapport à l'alimentation est donc en partie un héritage culturel mais également familial.
Ce livre est vif, incisif et pourtant rempli d'humour. Bien que la réalité sur notre manière industrielle d'élever les animaux, qui sont destiné à à la consommation, soit horrible, il est évident que tout lecteur intelligent à la fin de se livre ne peut que changer sa manière de consommer la nourriture animale. Non pas en devenant obligatoirement végétarien (loin de là le désir de l'auteur ), mais ce livre amène je pense à une prise de conscience de nos habitudes alimentaires, de nos comportements face aux espèces animales et surtout de notre manière de consommer en générale.
Il va de soit qu'après une telle lecture vous allez vous tourner d'avantage vers un poulet élevé en plein air avec son bec (voir labellisé issu de l'agriculture biologique) que vers votre poulet habituel qui n'a connu que la batterie, les taules d'acier sous ses pieds , les piqûres d'hormones et d'antibiotiques et à qui on a coupé le bec pour éviter de blesser ses "collègues" de batterie. Tout simplement vers une consommation plus éclairée et responsable.
On peut continuer à manger de la viande tout en respectant l'animal, le végétarisme n'est pas une obligation loin de là, tout régime alimentaire reste une décision personnel, porté par des désirs, des convictions, une histoire qui nous sont propres et à ce titre doivent être respectée comme une dimension sacrée de l'individu.
Prendre conscience de ce qu'on a dans son assiette est aussi un pas vers l'éducation que nous devrions transmettre aux générations futures. Nous sommes tellement habitué à acheter et consommer sans se poser la question mais d'où ça vient ? Et ce constat vaut pour l'alimentation comme pour le textile, l'ameublement etc... Instruire nos enfants sur les origines de toutes choses, c'est la armer pour le futur, l'ignorance est la plaie de toutes civilisations qui voudrait grandir.
Et vous l'avez vous lu ?
Oui! Moi aussi je l'ai lu ce livre....
RépondreSupprimer...et comme toi je suis devenue végétarienne (j'étais croyante depuis qq mois, je suis devenue pratiquante grâce à lui!!!).
Je suis également convaincue que la nature a mis à notre disposition dans le monde végétal TOUT ce dont nous avons besoin pour nous nourrir (protéines, glucides, lipides,vitamines et minéraux).
Nul n'est besoin de TUER en ce bas monde.
Une ère nouvelle s'ouvre à nous humains, qui commençons seulement à le réaliser.
Une nouvelle ère où l'être humain a "faim" d'autre chose que de consommations et d'appropriations matérielles.
Patience, nous évoluons!